Par Daniel Lapointe

Un véritable engouement pour la gouvernance des OSBL

Les saines pratiques de gouvernance font l’objet depuis quelque temps d’un grand intérêt de la part des leaders d’organismes sans but lucratif (OSBL). Ces derniers réalisent enfin que les questions liées à la gouvernance sont aussi importantes pour le secteur sans but lucratif que pour les entreprises qui visent le profit. Un OSBL qui affiche une bonne gouvernance est plus susceptible d’atteindre ses objectifs et de réaliser sa mission de façon efficace.

Le Collège des administrateurs de sociétés (CAS) offre depuis 2014 une formation d’une durée de deux jours sur la gouvernance des OSBL. Cette formation vise à aider les administrateurs bénévoles et les directeurs généraux d’OSBL à comprendre leurs rôles et responsabilités respectifs et, notamment, à saisir comment des comités et des politiques du conseil d’administration peuvent favoriser une saine gouvernance et un comportement éthique.

L’Institut des administrateurs de sociétés, section Québec (IAS – Québec) tient à guichets fermés depuis quelque temps un Forum OBNL. Plus de 200 personnes se donnent rendez-vous à Montréal annuellement pour une demi-journée consacrée à la gouvernance dans un contexte sans but lucratif.

Je reçois un nombre grandissant d’appels de leaders d’OSBL à la recherche de formation, notamment en ce qui a trait à l’établissement de politiques et de procédures pour favoriser un comportement éthique au sein de leurs organisations.

Je suis très encouragé de constater que de plus en plus de responsables d’OSBL cherchent à atteindre des standards élevés en matière d’éthique et de gouvernance. C’est un signe que le secteur sans but lucratif québécois atteint un niveau de maturité sans précédent.

Daniel Lapointe
28 octobre 2015