Mon blogue

Par Daniel Lapointe

Réimpression de mon livre sur la gouvernance des OSBL

Je suis heureux d’annoncer que mon livre Améliorez la gouvernance de votre OSBL, un guide pratique, l’ouvrage que j’ai écrit avec Jean-Paul Gagné, est déjà en réimpression, seulement six mois après sa mise en marché. C’est près de 1,500 livres vendus depuis le mois d’avril! Un immense succès qui témoigne d’un intérêt sans précédent chez les leaders d’organisations sans but lucratif pour la mise en œuvre de saines pratiques de gouvernance.

Daniel Lapointe
25 septembre 2016

Par Daniel Lapointe

La pratique du huis clos dans les OSBL

La pratique du huis clos ne fait pas consensus au sein des organismes sans but lucratif (OSBL). Le recours au huis clos statutaire, préconisé pour les conseils d’administration (CA) des entreprises inscrites à la Bourse, rencontre de la résistance auprès des gens qui possèdent de l’expérience à la tête d’OSBL.

Rappelons d’abord en quoi consiste le huis clos statutaire. Il s’agit d’une pratique par laquelle les administrateurs , ainsi que les membres d’un comité du CA, réservent de manière statutaire une partie de leurs réunions afin de pouvoir échanger en l’absence des employés et observateurs. En vertu de cette pratique, une séance à huis clos est inscrite de façon automatique à l’ordre du jour de toutes les réunions.

Je crois qu’il est imprudent d’importer certaines pratiques de gouvernance des entreprises à but lucratif pour les appliquer mécaniquement au contexte des OSBL. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai écrit, en collaboration avec Jean-Paul Gagné, l’ouvrage Améliorez la gouvernance de votre OSBL, un guide pratique. Les OSBL affichent des particularités qui rendent improductives certaines pratiques de gouvernance des sociétés cotées en Bourse.

Les leaders d’OSBL expérimentés savent que le huis clos statutaire mine très souvent le lien de confiance qui doit exister entre un CA et son équipe de direction. Si un administrateur est insatisfait ou mécontent pour quelque raison que ce soit, il devrait s’exprimer en présence des gens qui sont au cœur du fonctionnement de l’OSBL, en l’occurrence le directeur général et son équipe. La séance à huis clos dans les OSBL offre parfois une tribune à des administrateurs qui n’ont pas le courage de leurs opinions, qui tiennent des propos inexacts (qui ne peuvent pas être contredits par le directeur général car il est absent) et qui, dans certains cas, profitent de l’absence du directeur général et des employés pour mener, à armes inégales, des jeux de pouvoir qui peuvent nuire aux intérêts supérieurs de l’organisation.

Lors du Forum OBNL, tenu à Montréal en février 2016 par l’Institut des administrateurs de sociétés, les nombreux leaders d’OSBL présents ont réagi fort négativement lorsque la pratique du huis clos statutaire a été évoquée lors d’une période de questions. J’ai alors constaté que cette pratique n’était toujours pas très répandue au sein du secteur sans but lucratif.

Il va sans dire qu’une séance à huis clos s’impose dans certaines circonstances, notamment pour faire l’évaluation annuelle du rendement du directeur général ou lorsque les administrateurs ont raison de croire que le directeur général ou des membres de son équipe se prêtent à des gestes répréhensibles. Mais si vous parlez à des gens d’expérience, vous entendrez des témoignages à l’effet que la pratique du huis clos statutaire au sein des OSBL engendre bien souvent des résultats désastreux. Les administrateurs qui cherchent à l’appliquer au sein de leur OSBL sont généralement motivés par des intentions louables. Ils devraient toutefois y penser sérieusement avant d’adopter une pratique susceptible de faire plus de tort que de bien.

Daniel Lapointe
29 août 2016

Par Daniel Lapointe

Les attentes à l’endroit des OSBL sont plus grandes que jamais

Les attentes des bailleurs de fonds, des gouvernements, des journalistes et du grand public sont plus grandes que jamais à l’endroit des organismes sans but lucratif (OSBL). On s’attend de nos jours à ce que les OSBL fassent preuve de transparence et qu’ils adoptent des pratiques de gouvernance exemplaires.

Le reportage de Katia Gagnon dans La Presse + du 28 mai 2016, portant sur Pierre Lavoie et sur les organismes caritatifs qu’il a créés, en constitue un bel exemple. Madame Gagnon cherche à faire la lumière sur ces organismes de charité, en l’occurrence Go le grand défi et la Fondation du Grand défi Pierre Lavoie, et sur leurs liens avec d’autres entreprises, à but lucratif celles-là, que monsieur Lavoie a également créés et avec lesquels ils interagissent.  Le reportage de madame Gagnon fait jaser.  D’autres chroniqueurs y ont fait écho depuis sa parution.

Pierre Lavoie est bien connu du grand public. Il a su mener avec succès des activités de collecte de fonds très efficaces, financer la recherche sur les maladies orphelines et mobiliser la collectivité québécoise vers des habitudes de vie saines.  Il jouit d’un respect certain auprès des gens qui admirent son côté visionnaire ainsi que sa détermination et sa ténacité.

Je n’écris pas ce texte pour ternir sa réputation ou pour nuire à ses efforts louables. Mais je tiens à rappeler que toutes les organisations, même celles qui sont réputées et admirées, doivent de nos jours se montrer transparentes et exemplaires en matière de gouvernance.  Elles doivent notamment afficher publiquement sur leur site internet leurs états financiers et leurs politiques de gouvernance, adopter et appliquer un cadre éthique rigoureux et révéler la fourchette de rémunération de leurs principaux dirigeants.  Elles doivent être gouvernées par un conseil d’administration suffisamment large pour comporter une diversité d’expertises et composé très majoritairement d’administrateurs indépendants.

Les organismes caritatifs jouissent d’un traitement fiscal avantageux. Ils peuvent émettre des reçus qui permettent à leurs donateurs d’obtenir des allègements fiscaux.  En retour, on les enjoint de nos jours à afficher une transparence et une gouvernance exemplaires.

Daniel Lapointe

31 mai 2016

Par Daniel Lapointe

Coca Cola finance Diabète Québec: et alors?

L’octroi par Coca Cola à Diabète Québec d’un soutien financier d’une valeur d’environ 150,000$ a récemment suscité un malaise chez plusieurs observateurs. Je ne vois pourtant pas quel est le problème.

Les revenus annuels de Diabète Québec s’élèvent à 3.5 millions de dollars. La contribution de Coca Cola, en supposant qu’elle a été versée d’un coup, représente donc moins de 5% des revenus totaux annuels de l’organisme. Pouvons-nous vraiment croire qu’avec un financement semblable, Coca Cola est en mesure de dicter les prises de position de l’organisme?

Selon certaines personnes, ce soutien financier pose un problème éthique. Comment Diabète Québec peut-il accepter du financement d’une entreprise qui vend des produits qui contribuent à aggraver la maladie qu’il cherche à éradiquer?  Les gouvernements envisagent pourtant augmenter les taxes sur certains produits, comme les boissons gazeuses, qui ont une incidence sur la santé de la population et, par conséquent, sur les dépenses de ses ministères. Pourquoi serait-il, d’une part, normal pour une entreprise de payer des taxes plus élevées pour compenser le coût des problèmes engendrés par ses produits et, d’autre part, anormal pour la même entreprise de soutenir financièrement une organisation dont la mission consiste à aider directement les « victimes » de ces mêmes produits?

Les organismes caritatifs ont besoin d’argent pour mener à bien leurs activités de bienfaisance. Ils doivent composer avec une réduction du financement gouvernemental et faire preuve d’innovation pour trouver de nouvelles sources de revenus. Pourquoi devraient-ils refuser l’argent des entreprises qui gravitent dans un marché lié à leur cause?  C’est vrai que ces entreprises cherchent à redorer leur image par leur soutien financier. Et alors?

Je connais peu Diabète Québec, notamment parce que l’organisation ne fait pas preuve d’une transparence exemplaire (je n’ai pas réussi à trouver sur leur site web leurs états financiers, leurs politiques de gouvernance, etc.). Mon propos est toutefois universel et déborde largement le cas précis de Diabète Québec.  Je connais des organismes de bienfaisance avant-gardistes qui se sont donné des politiques et des processus visant à baliser leurs partenariats avec les entreprises privées.  En agissant ainsi, ils réussissent à accroître leurs sources de revenus tout en évitant les abus d’influence et en maintenant leur crédibilité aux yeux de leurs parties prenantes.  J’encourage les organismes à s’inspirer de ces pratiques plutôt que de refuser du financement qui a le potentiel de les aider à mieux accomplir leur mission.

Daniel Lapointe

23 avril 2016

Par Daniel Lapointe

Mon nouveau livre sur la gouvernance des OSBL est enfin disponible

Le livre Améliorez la gouvernance de votre OSBL, un guide pratique, que j’ai écrit avec Jean-Paul Gagné, est maintenant disponible chez tous les libraires du Québec.

Notre ouvrage présente les meilleures pratiques de gouvernance qu’adoptent les organismes sans but lucratif (OSBL) avant-gardistes. Nous traitons notamment du cadre éthique, du partage des rôles entre le CA et la direction générale, de la création de comités du CA, de la gestion des risques, de la composition du CA et du recrutement d’administrateurs.

Le livre se veut un outil pratique pour aider les leaders d’organismes caritatifs, d’ordres professionnels et d’autres associations sans but lucratif de tous les secteurs d’activités à atteindre des standards élevés de gouvernance, d’éthique et de performance organisationnelle.

Une centaine de personnes ont participé au lancement officiel de l’ouvrage le 30 mars dernier au Centre St-Pierre. L’accueil chaleureux et enthousiaste réservé à notre livre confirme la soif de connaissances des leaders d’OSBL en matière de gouvernance.

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Daniel Lapointe
31 mars 2016

Par Daniel Lapointe

La culture philanthropique au Québec (suite)

En janvier, je m’interrogeais sur l’état de la culture philanthropique au Québec. Selon tous les indicateurs, les Québécois donnent moins aux organismes de bienfaisance. La moyenne du Québec n’atteint pas la moitié de la moyenne canadienne. L’écart, d’ailleurs énorme, entre les Québécois et les autres Canadiens peut toutefois s’expliquer.  Ne concluons pas trop vite que les Québécois sont moins généreux ou plus insensibles aux besoins de ceux et celles que les organismes de bienfaisance cherchent à soutenir.

Il faut d’abord garder à l’esprit que les Québécois se sont donné un État providence pendant les années 1960. Dans la foulée de la Révolution tranquille, l’État s’est vu confier le rôle d’agir comme locomotive du progrès social et la responsabilité de solutionner les problèmes de toutes sortes (accès aux études supérieures, inégalités entre les genres, handicaps physiques et mentaux, santé, etc.).  Les Québécois, au cours des 50 dernières années, ont choisi des gouvernements qui préconisent une prise en charge par l’État des multiples problématiques de la société.  Les Québécois se montrent par conséquent généreux et solidaires en acceptant de payer plus de taxes et d’impôts pour financer les besoins des moins nantis et des moins chanceux.

Il faut aussi mentionner que c’est en partie parce qu’ils disposent d’un revenu disponible moins grand que les Québécois donnent moins que les autres Canadiens aux organismes de bienfaisance. Il en reste moins dans les poches des Québécois, une fois soustraits les impôts, taxes et autres charges.  Précisons que l’écart entre Québécois et autres Canadiens au plan du don moyen demeure néanmoins beaucoup plus grand que celui du revenu disponible.

Il faut aussi se méfier des statistiques. Près de la moitié (40%) des dons effectués au Canada sont dirigés vers des organisations religieuses.  Cette proportion est beaucoup moins importante au Québec (comme chacun sait, la plupart des Québécois, en particulier les francophones, ont choisi de tourner le dos à la religion catholique il y a un demi-siècle).  Par conséquent, si nous enlevons du calcul tous les dons à la religion, l’écart entre le don moyen québécois et celui du Canada est diminué de façon significative.

Je suis plutôt optimiste quant à l’avenir. Le fait que le don moyen au Québec se situe à 208$ (comparativement à 446$ au Canada) montre qu’il existe un potentiel inexploité chez nous.  Dans une perspective de marketing, il existe un potentiel de croissance énorme au Québec.  Il en revient aux organismes caritatifs de bien saisir la psyché québécoise, de comprendre les motivations profondes des donateurs d’ici et de changer leurs comportements philanthropiques.

 

Daniel Lapointe

29 février 2016

Par Daniel Lapointe

La culture philanthropique au Québec

La culture philanthropique se porte-t-elle bien au Québec? Cette question est à l’ordre du jour depuis longtemps.

L’Institut Mallet, affilié à l’Université Laval et dont la mission vise l’avancement de la culture philanthropique, se pose cette question depuis sa création en 2011. Je suis régulièrement invité à me prononcer à ce sujet dans des forums, colloques et autres événements semblables.

Le Sommet québécois sur l’investissement chez les fonds de dotation, les fondations et les OSBL m’a d’ailleurs invité à prononcer la conférence d’ouverture sur ce thème au mois de novembre 2015.

J’ai expliqué alors qu’il n’existe pas de consensus sur la définition à donner au concept de culture philanthropique mais que certains indicateurs nous permettent néanmoins de le cerner.

Le don médian en 2013 était de 280$ au Canada, mais seulement de 130$ au Québec. Ces données proviennent des déclarations d’impôt de 25 482 640 Canadiens. Selon certains observateurs, ces données ne traduisent pas la réalité car les Québécois ne seraient pas aussi enclins que les autres Canadiens à réclamer l’allègement fiscal auquel ils ont droit. Ce qui suit montre que cette affirmation n’explique pas l’écart.

Selon un sondage de Statistique Canada réalisé en 2010, le don moyen au Canada se situe à 446$, comparativement à 208$ au Québec. Peu importe la façon de calculer, les dons au Québec n’atteignent pas la moitié de ceux des Canadiens.

La culture philanthropique s’exprime aussi par le bénévolat. Hélas! Le taux de bénévolat calculé en 2013 par Statistique Canada n’atteint que 32% au Québec, comparativement à 44% pour le Canada.

Devons-nous en déduire que les Québécois sont plus insensibles aux besoins de ceux et celles à qui les organismes de bienfaisance offrent leur soutien et leurs services? Pas du tout! Comment alors pouvons-nous expliquer ces écarts et que pouvons-nous faire pour les réduire? Les écarts s’expliquent et peuvent s’amenuiser. Je suis plutôt optimiste quant à l’avenir. Nous y reviendrons.

Daniel Lapointe

22 janvier 2016

Par Daniel Lapointe

La philanthropie en vedette à La Presse +

La Presse + a publié le 15 novembre 2015 un portfolio spécial consacré à la philanthropie. Le dossier comporte de l’information pertinente sur plusieurs facettes de la philanthropie au Québec et ailleurs. On y présente certaines données statistiques sur le comportement philanthropique des Québécois de même que les grandes tendances qui émergent présentement au sein des organismes de bienfaisance.

Le dossier est bien monté et trace un portrait généralement fidèle de l’état de la philanthropie. Les gens qui, comme moi, valorisent la professionnalisation du secteur philanthropique ont été toutefois déçus en lisant certains passages du dossier.

Par exemple, un article explique que Maud Doualan, qui a choisi de quitter le domaine des assurances pour embrasser une carrière en philanthropie, a dû composer avec une baisse de salaire en acceptant le poste de coordonnatrice de la campagne pour la cathédrale Christ Church. Il est dommage que madame Doualan soit obligée de faire ce genre de sacrifices personnels pour consacrer son talent et son énergie à un projet visant le bien-être de la collectivité. Il est encore plus dommage qu’aux yeux de plusieurs, c’est dans l’ordre des choses qu’il en soit ainsi.

L’autre exemple qui m’a attristé se trouve dans l’article portant sur la fondation One Drop. Madame France Chrétien Desmarais, vice-présidente du conseil de la fondation One Drop, insiste pour souligner que c’est à titre pro bono que la firme de conseillers McKinsey a accepté d’accompagner la fondation dans un exercice de planification stratégique. Tant mieux si la fondation a réussi à obtenir cette gratuité, mais aurait-il été si tragique de payer pour un service semblable? Pourquoi est-ce gênant pour un organisme de bienfaisance de dire qu’il a retenu et payé les services d’experts pour l’aider dans ses efforts visant à mieux accomplir sa mission?

Pourquoi est-il encore généralement admis que c’est correct de sous-payer les employés du secteur caritatif et que les organismes de bienfaisance doivent se contenter de gratuités lorsqu’ils ont besoin d’expertises par ailleurs essentielles pour faire un bon travail?

Daniel Lapointe
18 novembre 2015

Par Daniel Lapointe

Un véritable engouement pour la gouvernance des OSBL

Les saines pratiques de gouvernance font l’objet depuis quelque temps d’un grand intérêt de la part des leaders d’organismes sans but lucratif (OSBL). Ces derniers réalisent enfin que les questions liées à la gouvernance sont aussi importantes pour le secteur sans but lucratif que pour les entreprises qui visent le profit. Un OSBL qui affiche une bonne gouvernance est plus susceptible d’atteindre ses objectifs et de réaliser sa mission de façon efficace.

Le Collège des administrateurs de sociétés (CAS) offre depuis 2014 une formation d’une durée de deux jours sur la gouvernance des OSBL. Cette formation vise à aider les administrateurs bénévoles et les directeurs généraux d’OSBL à comprendre leurs rôles et responsabilités respectifs et, notamment, à saisir comment des comités et des politiques du conseil d’administration peuvent favoriser une saine gouvernance et un comportement éthique.

L’Institut des administrateurs de sociétés, section Québec (IAS – Québec) tient à guichets fermés depuis quelque temps un Forum OBNL. Plus de 200 personnes se donnent rendez-vous à Montréal annuellement pour une demi-journée consacrée à la gouvernance dans un contexte sans but lucratif.

Je reçois un nombre grandissant d’appels de leaders d’OSBL à la recherche de formation, notamment en ce qui a trait à l’établissement de politiques et de procédures pour favoriser un comportement éthique au sein de leurs organisations.

Je suis très encouragé de constater que de plus en plus de responsables d’OSBL cherchent à atteindre des standards élevés en matière d’éthique et de gouvernance. C’est un signe que le secteur sans but lucratif québécois atteint un niveau de maturité sans précédent.

Daniel Lapointe
28 octobre 2015

Par Daniel Lapointe

La formation du CAS est un vif succès

Le Collège des administrateurs de sociétés (CAS) offre depuis 2014 un atelier de formation en gouvernance spécifiquement conçu pour les administrateurs et les dirigeants d’organismes sans but lucratif. Cette formation, d’une durée de deux jours, est offerte à Québec et à Montréal et permet aux participants d’approfondir leurs connaissances sur les meilleures pratiques de gouvernance dans un contexte sans but lucratif.

J’ai le plaisir de faire partie de l’équipe de formateurs experts de cet atelier. Cette activité du CAS est un succès éclatant, toutes les cohortes de participants ayant exprimé à ce jour une grande satisfaction au moment de l’évaluation.

Le Collège des administrateurs de sociétés s’est bâti une très belle réputation grâce à son programme de formation par lequel les membres de conseil d’administration de sociétés privées et publiques peuvent parfaire leurs compétences en matière de gouvernance. Au terme de la formation, le CAS attribue le titre ASC (Administrateur de sociétés certifié) à ceux et celles qui l’ont complété.

L’engagement du CAS à l’égard du perfectionnement de la gouvernance en contexte sans but lucratif représente une très bonne nouvelle pour ce secteur, un secteur en pleine croissance et plus important que jamais pour l’intérêt collectif de la société québécoise.

Daniel Lapointe
19 octobre 2015